Pourquoi parle-t-on autant de l’eau du robinet ?

Pourquoi parle-t-on autant de l’eau du robinet ?

L’eau du robinet fait régulièrement la une à cause des PFAS et d’autres polluants. PFAS = substances chimiques persistantes qui s’accumulent dans l’environnement et l’organisme. Ce guide vous aide à lire les bons indicateurs, à choisir une solution de filtration adaptée à votre situation et à comprendre dans quels cas un apport minéral isotonique (plasma marin dilué) peut compléter votre routine d’hydratation — sans se substituer aux recommandations sanitaires.

Comment lire une fiche/carte qualité de l’eau ?

Concentrez-vous sur quelques repères : PFAS (y compris le TFA, acide trifluoroacétique : un PFAS à chaîne très courte, très persistant et très mobile, souvent issu de la dégradation de composés fluorés — voir explication ANSES), nitrates, pesticides, plomb et dureté (calcaire). Les normes et seuils à respecter figurent dans les données locales officielles (collectivités/ARS). Retenez qu’une eau « dure » n’est pas une eau « polluée » : le calcaire influence surtout le goût, la peau, le linge et la longévité des appareils ménagers.

PFAS : ce qu’il faut savoir en 2025

Les PFAS sont des « substances éternelles » très persistantes. Certaines zones ont fait l’objet d’alertes et les demandes d’encadrement plus strict sont récurrentes. La bonne pratique consiste à vérifier les informations de votre commune et les actions de votre distributeur : provenance de l’eau, traitements appliqués, résultats d’analyses récentes, conseils d’usage.

Quelles options de filtration à la maison ?

Carafes/charbon actif : améliorent le goût et peuvent réduire certains composés organiques ; efficacité liée au modèle et au remplacement régulier des cartouches.
Osmose inverse : efficace sur un large spectre ; exige installation, entretien, gestion du rejet d’eau et vigilance sur la reminéralisation via l’alimentation.
Adoucisseur : cible la dureté (calcaire) et n’est pas conçu pour éliminer les polluants.
Bon réflexe : faire évaluer votre eau locale et faire valider tout projet par un professionnel, surtout pour les installations complexes.

Eau en bouteille : que regarder pour les dilutions ?

Si vous utilisez de l’eau en bouteille pour des dilutions, lisez l’étiquette : une eau très faiblement minéralisée (résidu à sec < 100 mg/L) est généralement recherchée pour obtenir une boisson isotonique douce. Surveillez aussi le sodium, les nitrates et le fluor selon vos besoins.

Quand envisager un apport isotonique (plasma marin dilué) ?

Utile lors d’efforts prolongés, de fortes transpirations, d’air intérieur sec (chauffage, climatisation) ou en voyage. L’objectif est de contribuer à l’équilibre électrolytique (Na⁺/K⁺/Mg²⁺) via de petites prises réparties dans la journée. Une dilution courante : 1/4 de plasma marin hypertonique + 3/4 d’eau de source très faiblement minéralisée pour une solution isotonique. Adaptez toujours à votre contexte et demandez l’avis d’un professionnel de santé en cas de terrain sensible ou de traitement en cours.

Bonnes pratiques au quotidien

Buvez par petites gorgées réparties, ajustez la filtration à votre eau locale, et privilégiez une assiette riche en potassium et magnésium (légumineuses, fruits, légumes, oléagineux, cacao non sucré). L’hydratation se joue autant dans le verre que dans l’assiette. En cas de grossesse, de pathologies ou de traitements, un avis médical préalable est indispensable avant toute modification de routine.

Dimanche Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre
x